drouizig a écrit :A-berzh Fulup Jakez:
salut dit
gwelet em eus ur frazenn direizh pa bellgarger restroù
4 a vunutennoù o chom
ret eo ober gant
5 a vunutennoù a chom (ket o chom)
ha gwelloc'h c'hoazh
5 munutenn a chom (met aze emañ kudenn ar c'hemmadurioù, gwir eo)
o chom zo ur gallekadur (5 minutes restantes) pe ur saoznekadur (remaining); en degouezh-mañ e ranker kaout a e brezhoneg (ket o)
ar goulenn zo : Pegeit amzer a chom ? hag ar respont 5 munutenn a chom. N'hallez ket lavaret pegeit amzer o chom pe pegeit amzer zo o chom
fulup
Reizh eo an droienn "amzer o chom.
L'EXPANSION À L'INFINITIF PRÉSENT INTRODUIT PAR LA PRÉPOSITION O SERT D'APPOSITION À UN NOM
8. Ce tour permet d'éviter la répétition de la particule verbale A mais d'utiliser une forme verbale. Le temps du verbe principal donne les données chronologiques, personnelles, modales qu'adopte l'infinitif. Cet infinitif peut admettre divers compléments directs, indirects ou circonstanciels.
Sobriété de moyens et clarté de l'expression, tous les avantages sans les inconvénients de la forme conjuguée amenée par la particule verbale A ou le pronom relatif.
al labourer o hadañ ed, le paysan semant le blé ; le paysan qui sème le blé.
Ar paotr o kregiñ e fust ur skourjez a oa a-istribilh war e choug a reas ur flipadenn gant an douchenn, la garçon qui tenait le manche du fouet qui était suspendu à sa nuque fit claquer son fouet grâce à la mèche de ce fouet.
8. En outre, ce tour met en valeur la variété des formes de l'infinitif breton.
On rencontre cet infinitif même dans une principale sans verbe conjugué.
Mari-Vorgan. Ur romantig o tisplegañ marvailh Boudig an Doureier, Marie-Morgane. Un petit roman racontant/qui raconte la légende de la Fée des Eaux.
Trouz ebet nemet ar bodoù o wigourat, nemet trouzig an deilioù sec'h o ruilh-diruilh war ar wenodenn, aucun bruit si ce n'est les buissons qui grincent, si ce n'est les feuilles sèches qui divaguent en roulant sur le sentier.
Ou encore dans une subordonnée relative :
A-drek an ti, ur porzh kloz hag ar poull-kannañ a vez karget gant dour glav o teverañ diouzh ar stivelloù, derrière la maison, une cour close, et le lavoir est rempli d'eau de pluie se déversant des fontaines.
8. L'emploi de la préposition O + infinitif permet d'éviter la répétition de la particule A déjà mentionnée dans la principale.
Urupailhoù a dremene dirazon, tagosed gant kreoñ o tiwan war o bruched, des hommes hideux passaient devant moi, des hommes trapus, une toison leur poussant sur la poitrine.
Dour al lenn o tifoupañ spoumus ha gwenn dre gremoù ar skluz a vage ragaj, l'eau de l'étang, qui jaillissait écumante et blanche par les fissures de l'écluse, nourrissait les commérages.
8. L'infinitif peut dépendre d'une désinence verbale.
Ur perc'hed a rit-hu, marc'heien a Vro-Saoz, o wallgas an dud vunut, ar gouerien baour a had ed hag a ro dimp gwin ha chatal e-leizh, c'est un pêché que vous avez commis, vous, chevaliers d'Angleterre, en maltraitant les petites gens, les paysans pauvres qui sèment le blé et qui nous donnent tant de vins et de bétails.
O wallgas prend, en outre, une nuance circonstancielle de cause proche de Peogwir ou Pa.
8. Le verbe à l'infinitif est précédé d'un pronom personnel atone complément direct.
En ur droiñ e benn e spurmantas an torgennoù gant dared an tour-tan ouzh o goulaouiñ ingal, en tournant la tête, il aperçut les collines grâce au faisceau du phare qui les éclairait régulièrement.